Barrière-bébé pour éviter le chien dans le lit

Pour éviter l’hyper-attachement, nous avions fait attention à apprendre la solitude à Milo, mais nous avons du commettre des erreurs (particulièrement quand il était malade) sans nous rendre compte de leur importance… Nous avons donc dernièrement du rectifier le tir au quotidien.
La première chose ? Lui limiter l’accès à notre lit. Et ça, c’est une grande histoire !

Baïka est une chienne bien éduquée. On lui autorisait de monter sur le lit, mais en contrepartie lorsqu’on lui demandait de descendre elle s’exécutait et allait dormir dans son panier. Elle pouvait donc venir occasionnellement faire des grasses mat ou même certaines nuits. C’était notre choix, dans tous les sens du terme.
Milo, lui, est un chenapan… Il a la technique pour « ne pas entendre » lorsqu’on lui demande de descendre du lit et si on insiste il nous regarde d’un air déséspéré comme si le ciel allait lui tomber sur la tête. Il fini toujours par remonter en douce sur le lit une fois qu’on est endormi. Il grimpe discrètement près de nos pieds, se couche en boule pour ne pas se faire remarquer, puis rampe pour finir à nos têtes le matin venu. 
C’est ainsi qu’on se réveille, sans avoir rien vu venir, avec un chien bien-heureux étalé sur le dos à la place de notre oreiller !
Au fil des semaines, rien ne fonctionnait, Milo finissait toujours par gagner notre lit et donc son comportement se renforçait et il recommençait. C’est le cercle vicieux.
Le cavalier king charles, est un petit chien. Généralement cela ne gêne pas qu’il monte dans le lit de son propriétaire, sauf raisons particulières (allergie, hygiène, etc.), pour autant qu’il redescende lorsqu’on le lui demande. Mais au fil des semaines cela c’est révélé chez notre chien faire partie d’un problème plus grand et être vraiment gênant.
A terme il empêchait Baïka de monter également sur le lit, faisait pipi dans la chambre à coucher, sur leurs coussins comme sur notre couverture. Chez Milo, c’était l’un des symptômes liés à un problème d’attachement et de hiérarchie. Biensûr, pour arriver à cette constatation nous avions également d’autres symptômes quotidiens. Il fallait que l’on fasse quelquechose pour nous, mais aussi pour notre chien.

Pourquoi n’avons nous tout simplement pas fermé la porte de la chambre ? Il aurait également pu dormir dans un parc à la cuisine (méthode que nous avons testé avec Baïka et conseillé à de nombreux amis). La réponse est très simple : A ce stade, lui faire subir une plus grande panique encore n’aurait pas réglé son problème de fond mais l’aurait empiré : Milo devait réapprendre à se sentir bien tout en étant plus éloignés de nous. 
Nous ne pouvions donc pas le laisser dans notre parc à la cuisine ni fermer la porte de la chambre à coucher, c’était trop extrême pour lui au commencement (il ne nous verrait même plus). D’autrepart je n’aime pas dormir la porte fermée !

On ne s’est pas avoués vaincus : direction Ikea… PATRULL KLÄMMA, la barrière de sécurité à 34.95 CHF merci Family Card ! Oui, « Des tracas en moins, du bonheur en plus » comme ils disent dans le rayon sécurité enfant !
Nous avons installé cette barrière de sécurité à la porte de notre chambre à coucher en deux temps – trois mouvements. Ainsi nous laissons notre porte ouverte, Milo peut nous voir et dormir pas loin de nous, mais il n’a pas accès à notre lit (et ne peut nous feinter pendant notre sommeil !).
Le premier soir, au moment du coucher, Milo a pleurniché quelques fois devant la barrière mais à fini par aller se coucher dans son panier. La deuxième nuit, Milo a beaucoup moins pleurniché. Désormais Milo a compris et se rend seul dans son panier pour dormir tranquillement jusqu’au matin.
Le matin, c’est Baïka la maline qui vient nous réveiller. Lorsque le réveille sonne mais que nous restons au lit paresseusement, notre petite chienne tappe un coup toutes les minutes avec ses griffes sur la barrière métallique. Stiiiing ! « pas que vous vous rendormiez non mais ! ». 
Au fil des jours Milo apprend à être à l’aise et se sentir bien pour dormir sans nous la nuit, c’est une première étape réussie. Cela fait maintenant quelques semaines que nous avons installé la barrière et notre chien respecte beaucoup mieux lorsqu’on lui demande de sortir d’une pièce ou de descendre du canapé. Il se sent mieux dans ses pattes. Les autres symptômes liés à son hyper-attachement diminuent. Milo s’équilibre gentiment. Nous vous en parlerons dans un prochain article car nous avons également pris d’autres mesures pour l’aider en ce sens. 
Nous savons que nous avons fait le bon choix en installant ce matériel et en agissant ainsi. La solution que nous avons trouvée était adaptée pour lui dans cette présente situation, mais ne le sera pas forcément pour d’autres chiens dans d’autres situations.
Il nous reste encore plusieurs étapes à franchir avant de pouvoir enlever cette barrière. Nous allons donc la garder encore pendant quelques semaines…

Comments

  1. Barbara
    Barbara 26 juin, 2013, 19:42

    Super article encore une fois! Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à rencontrer certains problèmes… Avoir un chien c’est l’éduquer tout au long de sa vie, non? Chez nous aussi Hapril a un petit soucis d’hyper-attachement ( mais on y travaille ^^). En tout cas bravo pour cette idée 😉 et des caresses au petit pirate !

    Reply this comment
  2. Stärneschyiin
    Stärneschyiin 27 juin, 2013, 08:45

    …oh ja, das kannte ich auch als Sindy klein war…
    aber jetzt mit 15 Monaten geht das gut,
    und sie darf in meinem Bett schlafen,
    aber auch ich habe überall hier in der Wohnung diese Türchen 🙂
    Genau die gleichen wie du!
    Ich wünsche euch viel Erfolg!

    Herzlichst Nathalie mit Sindy

    Reply this comment
  3. mlc
    mlc 11 juillet, 2013, 16:50

    le problème cest quavec le temps le chien vient a bout de la barrière soit en poussant ou en se coincant la tete entre les barreaux ^^

    Marie de comparateur de mutuelle chien

    Reply this comment

Write a Comment

Your e-mail address will not be published.
Required fields are marked*